LAURENCE FABOUMY CHARGÉE DE CONSTRUIRE LE NOUVEL ALMIRALL  HEXAGONAL

Et une femme de plus à la tête d’une filiale France ! Personne ne s’en plaindra et certainement pas le première concernée, Laurence Faboumy qui quitte le groupe AbbVie pour rejoindre Almirall France dont elle prend donc la Direction. Le laboratoire Espagnol qui affiche l’ambition de  « créer une nouvelle équipe dédiée à la dermatologie », levier de croissance principal de groupe Ibérique depuis un peu plus de 5 ans. Un groupe qui vient d’enregistre avec bonheur la publication, au JO du remboursement de son Ilumetri, traitement indiqué dans le psoriasis sévère. Sur un marché où la compétition est féroce, Almirall compte donc sur Laurence Faboumy pour sélectionner et armer ses troupes. Pharmacienne, la nouvelle DG affiche un parcours en constante progression, et de nombreux fans dans les maisons qu’elle a traversées. Après un Master à l’ESC de Tours, histoire de ne pas limiter son expertise à la seule officine, Laurence Faboumy qui passe un an chez Fournier puis 4 ans chez Astra en tant que « Chef Produit », entre ensuite chez GSK où elle sera notamment Directrice Marketing Cardio et Diabèto. Probablement désireuse d’aller aussi explorer les ventes, elle change de Britannique et, chez AstraZeneca, passe 8 ans, Sales Manager du Primary Care à l’oncologie. Suffisamment armée pour piloter en solo, elle passe alors chez Grunenthal où elle sera « Head of Sales » (comme quoi on parle anglais même chez les Allemands). En juin 2014, elle fila alors chez Abbvie, où on lui confie, en France, la BU Dermatologie, ce qui, dans la maison de l’Humira, n’est pas rien, loin s’en faut. Galons décrochés pour Laurence qui, du coup, traverse l’Atlantique et au siège de Chicago, va piloter la stratégie Dermato, Marketing et ventes comprises, avant d’être nommée il y a tout juste deux ans PosteDirector Global Brand Excellence Immunlogy, HCV, Oncology & Neuroscience. On imagine aisément que ce profil-là avait tout pour séduire Almirall sont les ambitions en dermato, sont plus larges que l’image, encore un peu floue, du groupe en France, ne pourrait le laisser croire.