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A la tête, depuis 2018, de la filiale UCB en France, la cinquième du groupe Belge à travers le Monde, Catherine Rives affiche un bilan proche du sans faute ! A son, actif notamment le lancement en France d’un produit contre les formes graves d’épilepsie, le Briviact, produit qui patientait depuis une demi-décennie dans la salle d’attente du CEPS alors qu’il était déjà commercialisé sur la plupart des marchés. Par ailleurs, et selon la feuille de route qui avait été fixé par le français qui pilote la Maison UCB, Jean Christophe Tellier, la France a vu son statut en interne, évoluer, « passant d’une filiale de challenges à une filiale d’opportunité », les effectifs étant sous l’autorité de Catherine Rives clairement rajeuni, alors que le CoDir a lui aussi franchement évolué. 

 Désormais « Head of Strategy Immunology », de la maison belge

Bref un bilan aussi imposant que positif qui a donc propulsé notre GM France vers le poste qu’elle occupera dans quelques jours, à savoir celui de  « Head of Strategy Immunology », et ce pour l’ensemble du marché mondial. Une promo version XXL pour cette pharmacienne qui, après quelques années d’officines, fait ses premières armes dans la pharma, chez GSK, … sur l’épilepsie !  Catherine Rives passera un peu moins de dix années au sein du groupe Britannique avant un premier passage chez UCB, laboratoire qu’elle quitte en 2012 pour le retrouver six années plus tard, donc, pour piloter la filiale France. Jusqu’à cette nomination, proposée en Décembre dernier et effective depuis quelques jours. Une nomination qui va confier à Catherine Rives une bonne partie des commandes ce cet univers thérapeutique qui concentre 60% du CA de la maison Belge mais qui s’impose surtout comme le levier de croissance le plus prometteur. 

le défi du bimekizumab

En effet, UCB s’apprête à jouer très gros avec le lancement de son Bimekizumab, candidat médicament dans l’attente des feux verts de la FDA et de l’EMA, espérés pour cet été en Europe, et au T4 pour les USA, indiqué dans la prise en charge du psoriasis. Certes, la pathologie offre un paysage de traitements pour le moins concurrentiels. Mais les analystes misent clairement sur le produit qui, au cours des différents essais cliniques, semble avoir marqué des points vis-à-vis des traitements déjà en place. Ainsi, les experts de chez Bernstein font le pari d’un revenu de plus de 1,6 milliard de dollars pour le médicament à échéance 2026, ce qui, pour un groupe dont le CA en 2021 est espéré par le groupe à au moins 5,45 milliards d’euros, représente une proportion non négligeable ! Bras droit d’Emmanuel Caeymaex, qui pilote l’ensemble des activités liées à l’Immunologie, Catherine Rives devra coordonner l’ensemble des actions et décisions allant de la R&D à l’implémentation de ces travaux aux niveaux des Régions ainsi que la gestion des opportunités de Business Développement. Mais elle aura également en charge la transformation numérique. Un « gros job », qui la verra partager son temps entre Bruxelles et Paris, avec la satisfaction, au moins, de ne pas avoir à faire déménager la famille. Cette dimension internationale du job n’est pas une nouveauté pour Catherine Rives qui avait déjà passé trois ans aux USA lorsqu’elle était chez GSK puis en 2009 lorsque, lors de son premier passage au sein du groupe Belge, elle avait pris la Direction de la filiale Suisse. Reste sa succession à la tête de UCB France ! Un secret bien gardé en interne : seule certitude le ou la nouvelle sera connue à la mi-juillet.