❮ Retour
Pill Icon

OFFRE DECOUVERTE

VOUS N'ÊTES PAS ENCORE ABONNÉ À PRESCRIPTION SANTÉ ? RECEVEZ GRATUITEMENT NOS 8 PROCHAINES ÉDITIONS 

CLIQUEZ-ICI

Cliquez-ici

C’est de tout évidence une « première » qui risque de provoquer quelques remous dans l’univers des Agences de Communication santé outre-Atlantique. Et de ne pas améliorer l’image des prestataires de la pharma si ces derniers sont « embarqués » ainsi, aux côtés de leurs clients dans le cadre des grandes affaires judiciaires qui secouent le monde des Labos. Déjà, et comme nous vous le racontions, le cabinet de conseil McKinsey avait, en Février dernier accepté de verser la somme record de 596 millions de dollars pour mettre un terme à l’action en justice des autorités Fédérales Américaines à son encontre, pour le rôle joué par les consultants de cette enseigne aux côtés des dirigeants de Purdue pharma, dans la stratégie de développement des opioïdes. Cette fois, c’est au tour du géant français de la communication, le groupe Publicis, de se trouver lui aussi mis en cause. A l’origine de cette action, l’Etat du Massachusetts qui vient donc de mettre en cause l’agence de publicité, coupable, aux yeux du procureur général local d’avoir imaginé les outils d’une communication « mensongère et frauduleuse » pour assurer la promotion des opioïdes du laboratoire.

 

PURDUE : UN CLIENT A 50 MILLIONS DE DOLLARS SUR 10 ANS ?

 

Selon les documents qui accompagnent la plainte déposée, Publicis Health aurait ainsi engrangé 50 millions de dollars de revenus, entre 2010 et 2019 grâce à des outils destinés à convaincre les médecins de prescrire toujours plus d’opioïdes et à des doses toujours plus fortes, se rendant ainsi « complice » d’une « nuisance publique » ayant entraîné des milliers d’overdoses et la mort de nombreux patients. L’action intenté accuse également Publicis Health d’avoir entraîné les Visiteurs Médicaux de Purdue afin de « convaincre les médecins les plus réticents » et d’avoir rédigé puis organisé l’envoi de milliers de messages dont le but était de décidé les prescripteurs à utiliser les doses les plus fortes de l’Oxycontin, opioïde « vedette » du portefeuille de Purdue Pharma. Réagissant officiellement à cette action du Département de la Justice de l’Etat, Publicis a souligné qu’elle n’avait aucun fondement, précisant que Publicis Health avait agi en toute légalité, dans le cadre de sa mission d’agence de publicité et qu’elle n’était ni un producteur de médicament, ni un distributeur, ni même un consultant. « Notre rôle se limitait à la mise en œuvre de la stratégie publicitaire de Purdue et des achats d’espaces correspondant.