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Ça vaut encore le coup ! Telle est, en substance, la conclusion des analystes de la société Jefferies face au dossier du vaccin Valneva. Un tantinet sortie de l’actualité, la biotech était il y a quelques mois, présentée comme la perle dont les pouvoirs publics hexagonaux n’avaient pas voulu, refusant de participer au financement d’un site de production, ce qui avait contraint l’entreprise à se tourner vers nos meilleurs ennemis, (sur un terrain de rugby, tout du moins) les Britanniques, pour pouvoir faire progresser leur dossier, les autorités, outre-Manche signant alors un chèque de 1,4 milliard d’euros, correspondant à une pré-commande sur 5 ans, la première livraison espérée étant planifiée pour le deuxième semestre de l’année et pour une quantité de 60 millions de doses. Mais force est de constater que, à ce jour, le dit dossier est encore en phase 3, le VAL2001 étant testé face au sérum d’AstraZeneca.  Selon les données disponibles, le vaccin pourrait être proposé aux autorités sanitaires à la fin du troisième trimestre de cette année. Pour autant, les analystes de Jefferies estiment que le produit, arrivant certes un deuxième rideau, devrait générer sur l’année 2022 un CA de 1,1 milliards de dollars et de 500 millions sur 2023. Le vaccin Valneva serait, selon eux, une des solutions idéales pour les stocks de secours que seront amenés à constituer la plupart des pays, au-delà des quantités de sérum nécessaires à la couverture de leurs populations respectives.