En réalité, il a pris ses fonctions le 25 mai dernier mais le groupe US n’a officialisé la nouvelle qu'il y a quelques jours seulement. Ainsi, BMS a été  « voler » son nouveau patron du Market Access à son compatriote Janssen en France où Benjamin Kowalski était entré en 2010. Après plus de deux années dans l’univers aride des finances, il s’était frotté aux réalités de terrain, gérant une partie des ventes du portefeuille psy de la Maison avant d’être nommé « Country Leader », sur l’hépatite C. De juillet 2015 à octobre 2017, cette « valeur montante » du secteur complétait son profil en travaillant au Développement avant de piloter une partie du Market Access sur l’oncologie. Il cochait ensuite la case Internationale, en coordonnant le business oncologie (prostate et poumon) sur l’Europe, l’Afrique et le Moyen Orient, avant, donc d’être nommé Directeur en charge du prix et des affaires économiques pour Janssen France en octobre 2010. Et de filer à la concurrence il y a un mois. Nouveau Directeur de l’Accès au Marché de Bristol Myers Squibb en France, Benjamin Kowalski intègre le Comité Exécutif et reportera directement à Christophe Durand, le GM de la filiale hexagonale. Comme le précise le communiqué du groupe (dont nous avons pourtant été privés …), « dans son nouveau rôle, il aura pour mission de soutenir l’accès des thérapies innovantes de Bristol Myers Squibb au marché dans les domaines de l’immuno-oncologie, de l’hématologie (CAR-T), de l’immunologie, de la cardiologie en s’appuyant sur l’expertise de ses équipes – Prix et Remboursement, Médico-Economie (HEOR) et Santé Publique, et Affaires Gouvernementales ». Si le Monsieur, qui a tout juste dépassé la quarantaine, était armé pour vivre dans les chiffres et les stratégies, diplômé de HEC ayant débuté sa carrière par un long passage de 6 années chez Deloitte, on pourra noter l’hétérogénéité de sa formation initiale puisque Benjamin Kowalski passionné de littérature et de langues anciennes, est aussi titulaire d’une licence en la matière ainsi que d’une licence d’histoire, décrochées à la Sorbonne après un passage réussi en Khâgne et Hypokhâgne. La preuve que comme disait mon grand-père, (que je n’ai pourtant pas écouté sur ce point …), le Latin ça sert toujours …