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Pas un journaliste « Santé » de la grande presse comme de la presse professionnelle qui ne la connaisse. Et pas un dont elle ne soit capable d’anticiper les besoins, les angles ou les interlocuteurs qu’il pourrait vouloir solliciter ! Entrée dans la Maison commune, le Leem, syndicat (ou lobby selon les sous-entendus des intervenants) des Labos depuis bientôt 24 ans, elle est l’indispensable pilote des Présidents de l’organisation lorsqu’il leur faut monter au créneau de l’opinion publique. Et si Stéphanie Bou s’attache à ouvrir (autant que possible) les portes de la Pharma aux journalistes débutants comme aux plumes les plus expérimentées, elle est toujours parvenue à se faire respecter de ces interlocuteurs pourtant souvent très fiers d’eux-mêmes que sont les titulaires de la carte de presse. Elle sait aussi ne pas négliger les « petits » de la presse professionnelle et n’hésite pas, lorsqu’elle le croit nécessaire, à dire deux ou trois vérités remuantes aux quelques « cadors » du secteur.
« Elle a su s’imposer par la qualité de son travail avec la presse mais aussi par sa capacité à faire le job, c’est-à-dire à défendre l’image du secteur sans jamais sombrer dans la caricature », précise une plume depuis longtemps dans l’univers de la santé. « Son discours n’est jamais formaté et elle sait écouter avant de proposer tel interlocuteur ou de glisser telle info adéquate ». Dans tous les services Com de la Pharma, on rêverait d’avoir dans le staff de la Maison une « Stéphanie » qui a probablement reçu, chaque année, quelques propositions de débauchage … qu’elle a, jusqu’à ce jour tout du moins, toujours repoussées. A tel point que, pour nombre de journalistes qui la connaissent depuis si longtemps, « on ne l’imagine pas ailleurs qu’au Leem ». Il est vrai qu’elle a trouvé là un job qui lui va comme un gant : « Elle n’a pas à nous vendre un médicament plus qu’un autre ou même un patron plus qu’un autre ! Je crois qu’elle n’aimerait pas cet aspect-là ! A l’inverse, elle défend le collectif. Et elle sait mieux que personne imaginer les initiatives qui permettent aux journalistes, dont certains ne connaissent pas grand-chose au médicament, sinon les poncifs péjoratifs qui circulent dans toutes les rédactions, de se faire une véritable vision d’ensemble du secteur avec toutes ses dimensions ». C’est notamment l’objectif des Ateliers Presse qu’elle organise régulièrement pour permettre, en dehors de tout discours polémique ou partisan, aux journalistes de mieux appréhender quelques-uns des sujets les plus complexes du secteur comme par exemple les nouvelles pistes thérapeutiques contre le cancer. Dans une structure dont les prises de parole sont souvent complexes à maîtriser, contraintes de ne pas se substituer à celles des laboratoires eux-mêmes et toujours hésitantes entre d’une part, la retenue d’une organisation qui est un interlocuteur des pouvoirs publics et d’autre part, la nécessité de ne pas laisser dire ou écrire n’importe quoi par n’importe qui, ce qui n’est pas si rare, Stéphanie Bou sait toujours trouver la ligne médiane. « Elle adapte son discours et ses propositions en fonction du sujet et de son interlocuteur. Mais elle l’adapte, elle ne le change pas ! Résultat : un bon nombre de journalistes aujourd’hui piliers du secteur lui doivent une partie de leurs connaissances et de leur carnet d’adresses ».
Enfin, celle qui est désormais Directrice des Relations Médias du Leem s’est aussi imposée aux Présidents de la structure comme un parfait poisson pilote face à un univers journalistique que nombre d’entre eux ne connaissaient que partiellement au moment de prendre leurs fonctions
. Ainsi, Patrick Errard, « patron » de l’organisation de 2013 à 2018 et qui, aujourd’hui, l’affirme : « Stéphanie m’a appris énormément de choses, ce qui nous a permis, ensuite de former, je le crois, un joli duo efficace face à la presse », au cours d’une période durant laquelle les situations délicates n’ont pas manqué. « C’est une vraie et grande pro, qui maitrise à la perfection la psychologie des journalistes. Et comme elle est de surcroît toujours enthousiaste, toujours positive, travailler avec elle fut un bonheur ». Un bonheur que les prochains Présidents du Leem, toujours selon Patrick Errard, devraient eux aussi connaître : « Si j’avais eu besoin pour mon laboratoire (Astellas – nldr) d’une vraie équipe de relations médias, j’aurais adoré pouvoir l’embaucher. Mais je crois qu’elle se sent parfaitement à sa place au Leem, à la tête d’une petite équipe, certes, mais en disposant d’une véritable autonomie qu’elle a réussi à gagner, par son talent, au fil des ans. Et puis, en effet, je pense qu’elle aime cette dimension collective qui correspond à ses valeurs. Enfin, et ce n’est pas la moindre de ses qualités… elle adore votre journal ! ». Alors… !!!