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Elle fait partie de ces communicants de la Santé qui assument, sans problème, leur passé politique et leur passion pour ce secteur si formateur, si riche aussi, tout du moins à l’orée des années 2000, en contacts comme en débats d’idées (si, si…). Cette envie politique explique son entrée à Sciences-Po. Un premier job pour « gagner ma vie, être indépendante » : Assistante Parlementaire avant de conseiller le Groupe Démocratie Libérale et de se lancer dans le grand bain. Une première fois en 2001, élue Conseillère du 7ème Arrondissement et mieux encore, en 2008, comme tête de liste cette fois, avec l’étiquette Modem face à Rachida Dati. Véronique Delvolvé réalise au premier tour le score le plus important de toutes les listes Modem dans la capitale (15,69%). Cette « politique » dans l’âme qui a notamment géré les Relations avec le Parlement au cabinet de Jean-François Mattei, Ministre de la Santé de 2002 à 2004, aurait pu creuser encore ce sillon. Mais sa famille qui se construit, lourde de contraintes par l’attention qu’elle doit porter à une petite fille qui en demande plus que les autres, pousse Véronique Delvolvé à se tourner vers l’entreprise : « J’ai des convictions libérales et j’avais très envie de découvrir cet univers. De préférence dans un secteur d’activité où la dimension humaine occupe une place prépondérante ». Et c’est le Britannique GSK qui lui ouvre ses portes, à la Direction des Affaires Publiques de la filiale France. Elle quitte la Maison GSK en 2009 pour « se frotter » au conseil, chez Tilder, avant de réintégrer la pharma au bout d’un an en répondant à l’offre de Marcel Lechanteur, Président de Lilly en France. Directrice de la Communication et des Affaires Publiques, elle va notamment donner un nouveau dynamisme à l’Institut Lilly, qui coordonne les actions sociétales menées par le groupe : « Nous avons initié de nombreuses opérations à destination des jeunes, en ouvrant les portes de nos sites de production, en participant au projet de l’Usine école de Strasbourg. Je suis très fière de ce que nous avons fait pendant ces années, au niveau de la formation et, donc, de l’image d’une industrie créatrice de valeurs ». Mais après un peu plus de 6 ans chez Lilly, Véronique Delvolvé choisit alors de rejoindre Ipsen. Arrivée en août 2018, en charge des Affaires Publiques, elle récupère rapidement la Communication après le départ de Didier Veron. Elle s’implique aussi très activement dans les actions menées par le G5 (Association qui regroupe les laboratoires français) sans pour autant oublier d’initier de « passionnantes expériences » en communication interne notamment : la veille du confinement, elle parvient à lancer, pour l’ensemble des équipes Ipsen France, une Radio Maison qui se révélera particulièrement utile et efficace : entre musique et émissions live, jusqu’à trois par jour, l’initiative est un succès. Ce qu’elle commente de ce constat : « Il faut créer du lien. Les sociétés qui se sortent le mieux des périodes de crise, sont les sociétés solidaires ».