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Si on parle de femmes d’influence au sein de la pharma hexagonale, le nom de Clotilde Jolivet est immédiatement évoqué ! Et pour cause : depuis un peu moins de deux ans, cette titulaire d’une maîtrise d’Economie Internationale et d’un DESS et Gestion Innovation et Technologie est à la tête des Affaires Publiques de Sanofi France. Et quand une telle fonction est occupée au sein du premier laboratoire de l’hexagone, l’influence coule de source. Mais c’est aussi un job où l’ancienneté renforce le pouvoir et ses deux années ne sont pas encore suffisantes pour avoir permis d’imposer le nom de Clotilde Jolivet au sein de tous les cercles du pouvoir. D’autant que sa nomination, alors qu’elle n’était pas nécessairement la « favorite » pour succéder à Philippe Tcheng, son prédécesseur, en a surpris plus d’un. « Mais son influence en France va grandissante » nous précise un des experts de la Maison. Après avoir débuté sa carrière chez Rhône Poulenc, avant deux années au sein du cabinet Ernst & Young, Clotilde Jolivet découvre Sanofi en 2001. Tout juste trentenaire, elle se voit d’abord confié des missions de contrôle financier. Mais Philippe Tcheng, déjà en charge des Affaires Publiques de la filiale France, lui propose de le rejoindre. Pendant près de 8 ans, Clotilde Jolivet va se familiariser avec ces nouvelles problématiques, travaillant également sur l’international et accompagnant le travail et le rôle de son mentor sur des dossiers aussi sensibles que celui du CSIS (Conseil Stratégique des Industries de Santé). Lorsque ce même Philippe Tcheng, alors Président du Leem, décide de partir plus tôt que ne le prévoyait l’agenda initial, c’est sur Clotilde Jolivet que se porte finalement le choix du groupe, non sans provoquer quelques grincements de dents en interne : « Mais c’est toujours ainsi dans la Maison Sanofi. Ça grince et puis ça se calme ! », nous précise notre expert. Et ça s’est calmé, en effet.