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Cliquez-iciCette diplômée de HEC s’est d’abord fait les griffes chez Roland Berger, société d’études bien connue des acteurs du médicament. Mais c’est chez le Britannique AstraZeneca qu’elle va trouver le théâtre de sa progression dans les couloirs de la pharma, progression qui l’amène aujourd’hui à co-piloter la filiale France du groupe Biogen. Elle est depuis quelques semaines la Directrice Générale, Martin Dubuc, ayant été choisi par le CEO français du groupe Américain, Michel Vounatsos pour conduire la Digitalisation de la Maison. Un parcours presque logique, une « promo courue d’avance » pour ceux qui ont croisé le chemin de celle qui a notamment fait ses preuves en pilotant les business les plus sensibles chez AstraZeneca de 2005 à 2017. Là, en France, elle s’est frottée au Symbicort, l’une des stars du groupe Britannique avant de prendre en charge le marketing de la BU Diabète et Cardio-Vaculaire puis de se voir confier une partie des ventes de la filiale et le management d’une équipe de près de 100 VM. De quoi attirer l’attention de la Direction qui lui fait traverser la Manche pour intégrer le staff, en charge du lancement du Brilinta un anticoagulant de nouvelle génération particulièrement stratégique pour le groupe en 2013, et qui génère aujourd’hui un revenu de plus de 1,5 milliard de dollars annuels. Si elle revient en France en Avril 2015 pour piloter l’ensemble de la BU Diabète et Cardio-Vaculaire, Hélène Thomas choisira finalement de rejoindre Biogen fin 2018, pour y prendre en main le lancement potentiel de l’Aducanumab, candidat traitement qui pourrait, en cas de succès, révolutionner la prise en charge de la maladie d’Alzheimer. Logique, dans une position aussi stratégique, qu’elle soit finalement retenue pour occuper une sorte de position de n°1 bis de Biogen en France sous le regard protecteur d’un Martin Dubuc dont certains voient déjà l’avenir de l’autre côté de l’Atlantique.