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Une Danoise à Paris ! La nomination, en Décembre 2018, d’Henriette Dræbye Rosenquist à la tête de la filiale France du groupe Pfizer a surpris la plupart des observateurs. Ceux-là misaient plutôt sur un mouvement interne pour désigner le successeur de Michel Ginestet, parti vers une retraite méritée. Pourtant, le groupe Pfizer a plusieurs fois déjoué les pronostics au moment de désigner le pilote de sa filiale hexagonale. Déjà, en 2009, alors que le laboratoire Américain vient de racheter son compatriote Wyeth, Pfizer prend tout le monde à contrepied en désignant Emmanuelle Quilès, qui dirige alors la filiale France du « racheté » et qui coiffe donc
au poteau le patron de Pfizer France d’alors. En 2018, donc, nouvelle surprise avec l’arrivée à la tête des équipes hexagonales. Il est vrai que l’organisation du groupe donne probablement un peu moins d’importance stratégique aux « pays » qu’aux grandes Business Unit, souvent organisées à un niveau européen. Pour autant, la désignation de cette titulaire d’une Maitrise en pharmacie Danoise, également diplômée de la Henley School de Londres, fait « son effet » dans le petit monde de la pharma française. D’autant que cette dirigeante semble se distinguer par son attachement aux structures, n’affichant que deux laboratoires dans son parcours, ce qui, à un tel stade de responsabilité n’est pas si fréquent. Après 7 années passées chez l’Américain Abbott, au Danemark puis en Norvège, elle rejoint Pfizer dès 2003, se spécialisant dans un premier temps sur les questions de Market Access international dont elle s’impose comme l’une des grandes spécialistes de la Maison avant de prendre en main la filiale Danoise du laboratoire US en 2014. Il est par ailleurs à noter que dès 2019, Henriette Dræbye Rosenquist fait son entrée au sein du CA du LEEM et prend en charge la Commission « Responsabilité et Réputation ». Un choix qui pourrait étonner de la part d’une dirigeante qui découvre le marché français et, donc, les liens parfois un peu agités entre l’opinion publique et l’industrie pharmaceutique. « En réalité, nous confie un Dir-Com qui assiste régulièrement aux réunions, Henriette apporte un regard nouveau, et une culture moins dans le conflit et l’opposition, plus tournée vers le dialogue. Sur cette question de la Réputation, c’est exactement ce dont nous avons besoin ».